RDC : CAB 5 lancé jeudi 19 mars à Kinshasa
25 mars 2015Le réseau haut débit, CAB 5 fait partie de la cinquième phase du programme régional des réseaux de Télécoms haut débit en Afrique centrale.
Pour la RDC, le projet va relier les villes congolaises de Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani, par la connexion en fibre optique et aussi assurer l’interconnexion du pays avec ses neufs pays voisins.
CAB 5 est financé par la Banque Mondiale pour un montant de 92 millions de dollars et consiste à la construction, la gestion et à la commercialisation de la fibre optique.
Ce le Vice-ministre et Ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Thomas LUHAKA, qui a lancé officiellement le projet.
Ce réseau qui reliera les trois villes précitées s’ajoutera aux 3.300 kilomètres de fibre optique reliant Mwanda-Kinshasa-Kisumbalesa ; et ce projet aidera le processus de reforme de la Société Congolaise des Postes et Télécoms (SCPT), entreprise publique des Télécommunications, qui a la charge la gestion et la distribution de la fibre optique en RDC mais qui accuse des retards de payement salariale de ses agents qui accuse des mois d’impayement ; et surtout le projet permettra à en croire le Représentant de la Banque Mondiale en RDC, d’assurer le développement de l’économie numérique en RDC, accroître la Connexion Internet à haut débit et réduire les prix de services de Télécommunications pour permettre un plus grand accès aux nouvelles technologies de l’information.
Pour ce qui concerne l’accès à la connexion Internet, selon les statistiques fournies à la Radio okapi en novembre de l’année dernière par une source officielle sous anonymat, le taux de pénétration d’Internet en RDC serait à 0,87% en 2011, ce taux reste très faible malgré son évolution de 0,29% à 0,87% de 2010 à 2011.
Les opérateurs de Télécoms présents en RDC, fournissent de plus en plus l’accès à l’Internet. Ce qui expliquerait, selon les experts, ce petit accroissement observé.
Pour ses experts, les coûts élevés et des services et le manque d’infrastructures bloquent l’accès du plus grand nombre à Internet. Les coûts élevés sont justifiées par la cherté de la location du satellite qui augmente la charge des entreprises fournisseuses d’Internet.